Dans ce podcast, nous allons voir comment surmonter un échec.
Que se cache derrière l’échec, cette étape que l’on n’a pas envie de vivre mais qui nous transforme ? Mais surtout pourquoi vivons-nous des échecs ? Quelles sont les questions à se poser et les leçons à en tirer ?
C’est à travers le pourquoi que tu comprendras comment surmonter tes échecs !
Identifions ensemble notre énergie, notre pourquoi et nos zones de vulnérabilité. Conscientisons notre responsabilité. Vivons notre réalignement !

 » Un échec ne t’empêchera jamais de réussir « 

Hello et bienvenue dans le podcast Be Wild ! Je suis Lisa, la fondatrice de ce podcast et de l’entreprise IIWAB. Je suis coach business et coach de vie en Human Design. J’accompagne les femmes à se créer la vie qu’elles désirent et à créer le business qui leur correspond à 100%. J’accompagne ces femmes à devenir les leaders conscientes et impactantes qu’elles souhaitent devenir dans ce monde. Je fais la même chose dans ce podcast et je t’invite à nous rejoindre chaque vendredi pour un nouvel épisode.

Aujourd’hui, j’ai envie de te parler d’échec. Alors c’est un mot fort, c’est un mot qui fait peur. C’est un mot qui fait écho et référence à des choses qu’on n’a pas envie de vivre. On n’a pas envie de vivre l’échec, on n’a pas envie de ressentir ça. Mais ce sont des situations qui font partie de la vie et de notre vie d’entrepreneur. Donc j’avais envie d’accès ce podcast vraiment là-dessus et te parler de ce que moi j’ai vécu. 

Est-ce que j’ai vécu des échecs dans ma vie d’entrepreneur ? Oui ! Est-ce que j’ai vécu des échecs dans ma vie tout court ? Oui, bien sûr, et j’ai envie de dire comme tout le monde. C’est important de se rendre compte que même les personnes qu’on voit réussir connaissent des échecs. Même les millionnaires avec des entreprises qui expansent, des programmes qui se remplissent à vitesse grand V connaissent des échecs.

Qu’est-ce que l’échec ?

Alors ça dépend déjà ce qu’on met comme définition derrière le mot échec ! Soyons très clairs ! Forcément on a l’habitude de remplir, de vendre un programme à 400 personnes. Quand on en vend que 100, on peut considérer que c’est un échec. C’est une façon un petit peu pessimiste de voir les choses. Ce n’est pas la mienne. Par contre, ça peut arriver de lancer quelque chose et de ne pas vendre du tout…

Moi ça m’est arrivée l’année dernière de lancer un programme. Un accompagnement longue durée, qui me tenait à cœur et que j’ai lancé. J’étais déterminée : mon centre du cœur en Human Design il était là. Il y avait de la volonté, j’ai fait mon lancement jusqu’au bout. J’y suis vraiment allée à fond mais j’ai eu une seule inscrite. Mais c’était un programme de groupe ouvert à 20 personnes.

Alors déjà est-ce un total échec ?

Non en soit, parce que j’ai quand même vendu une place. Du coup, cet accompagnement s’est transformé en accompagnement individuel et que c’était très chouette ! Je me dis : ok, je viens de lancer un programme de groupe, mon entreprise commence a être fluide. Les lancements la vente tout ça, ça commence à être fluide. Vraiment je vis ce magnétisme lors des ventes, lors des lancements. 

Et là je me rends compte de cette problématique. Il n’y a pas d’histoire de magnétisme, il n’y a rien, une seule personne signe … Personne ne me pose de question, personne ne vient me parler du programme. Je n’ai pas d’interaction en message privé, je n’ai pas d’interaction en commentaire sur ce sujet. J’ai envie de dire tout le monde s’en fout ! En tout cas, à ce moment-là, c’est ce que j’ai ressenti. Je me suis dit tout le monde s’en fout. Et je me suis dit ok là, tu pars dans une pensée qui n’est pas la bonne. Tu pars dans une pensée qui est fausse étant donné que tu as vendu une place pour ce programme. Donc non tout le monde ne s’en fout pas . Et ça c’est important de l’avoir en tête.

Je me suis dit  » à quel moment je me suis plantée ? »

Franchement j’avais plein d’excuses. Je vois d’ailleurs mes clients faire quand elles ne vendent pas quelque chose. Oui mais ça devait pas être le bon moment et puis c’est pas le bon format. Peut-être que le sujet ne les intéresse pas. De toute façon les gens ne veulent pas investir et puis j’ai peut-être mis à un prix trop élevé. Vous pouvez vous trouver 12 millions d’excuses de pourquoi ça ne fonctionne pas. Pourquoi ce lancement n’a pas marché ou pourquoi votre entreprise ne fonctionne pas ! Vous pouvez vous trouver mille excuses, tout le temps.

Ce matin, j’ai eu un appel découverte avec une cliente. Elle me disait «le marché est saturé, les gens n’ont pas d’argent». Il y a tellement peu de gens qui font appel à la médecine parallèle. Je me suis dit « waouh toutes ses excuses et toutes ces croyances ! ». Alors en soit ce sont des excuses qui sont plutôt « saines ». Ce n’est pas pour rien que notre mental nous les crée. Notre mental nous les crée parce que ça fait passer la pilule, c’est plus facile. C’est plus facile à vivre quand on n’est pas responsable !

Pourquoi mon programme n’a pas marché ?

Quand j’ai vécu cet échec, j’ai pris la totale responsabilité de cet échec. Alors, c’était pas mieux parce que, oui, il peut y avoir des raisons environnementales, sociétales… Mais c’est jamais ça qui fait pencher la balance en réalité ! Ce qui fait pencher la balance, c’est nous ! C’est l’énergie dans laquelle on est au moment où on lance, c’est le pourquoi derrière notamment. Le pourquoi j’ai envie de créer de la richesse avec ce programme là. Sans parler du pourquoi le programme. Pourquoi cette thématique. Mais pourquoi j’ai envie de créer de la richesse pour mon entreprise avec ce programme là ?
C’est souvent là que se trouve la clé du pourquoi, pourquoi ça n’a pas marché ?

Pourquoi se demander ça d’ailleurs ? Parce que justement, on nous invite à corriger le tir, on nous invite à changer de direction. On nous invite à sortir de ça ! Evidemment qu’un échec ça nous fait tomber dans notre non-soi en Human Design. Donc pour ma part, j’ai de l’amertume à fond et rancœur envers moi-même. Rester dans son non-soi, c’est juste tout sauf confortable. C’est important d’en sortir, de travailler là-dessus pour en sortir et d’identifier en fait à quel moment on a merdé. Ça vient vraiment nous aider à ne pas reproduire les erreurs. Nous aider à sortir du non-soi, ça vient nous aider à transformer la suite. Il y a toujours une leçon à tirer d’un moment qui ne fonctionne pas. D’un produit qui ne fonctionne pas, d’un service qui ne fonctionne pas ou d’une relation qui ne fonctionne pas.

Il y a toujours quelque chose à en tirer et ça demande une grande écoute de soi !

Ça demande une grande écoute de soi. Il faut être capable de se regarder en face. Etre capable de se dire ok, si tu es honnête avec toi-même pourquoi tu as lancé ça maintenant ? ».
Moi clairement, ce n’était pas le bon moment pour moi de lancer ça ! Je ne l’ai pas lancé avec l’énergie du désir, je l’ai lancé avec l’énergie du manque. Mais je l’ai lancé à ce moment là pourtant. Je me suis dit « c’est bien c’est pas encore la rentrée de septembre, c’est parfait ! ». Je sentais que ce n’était pas juste de le faire à ce moment-là mais je l’ai fais avec ma tête. J’ai choisi avec ma tête de lancer ce programme à ce moment-là. Ce n’était pas le bon moment parce que j’ai traversé cet été ce qu’on appelle une « nuit noire de l’âme ».

J’en ai parlé dans un podcast d’ailleurs et je n’avais pas fini cette « nuit noire de l’âme ». Je ne m’attendais pas à ce que la fin de cette « nuit noire de l’âme » soit aussi intense. Elle est arrivé mi-septembre. Donc ce n’était pas le bon moment, je n’étais pas du tout dans l’écoute de moi là, pas du tout ! J’étais dans les injonctions. En septembre tout le monde va lancer plein de trucs, moi je vais lancer fin août.  Débile, DE-BILE comme manière de penser !
En même temps raisonnée et raisonnable, justifiable même, mais pas juste ni pour moi ni pour mon corps !

Pourquoi je les lancer sous cette forme ce programme ? Bon là pour le coup ok, la forme c’était ok. C’était vraiment une évidence pour moi c’était vraiment ok, il n’y a pas d’explication rationnelle c’était juste comme ça. Est-ce que vraiment j’étais alignée avec le prix que je proposais ? Moyen, moyen en fait. Il y avait une partie de moi qui aurait bien facturé plus. Mais il y avait une partie de moi qui aurait bien facturé moins finalement, avec une option peut-être ». Et là je ne me suis pas écoutée ! Non, j’ai facturé comme ça, en me disant « c’est logique, c’est bien, ça correspond, c’est parfait ». J’ai fait le pire : « si j’ouvre à 20 personnes, ça va me générer tant de chiffre d’affaire donc c’est cool ! ».

Je suis miss chiffres

J’adore les chiffres ! Je n’aime pas la compta mais j’adore les chiffres. J’adore le Human Design, il y a plein de chiffres dans le Human Design. J’adore les chiffres, j’adore suivre mon tableau de clients, j’adore suivre l’évolution de mon chiffre d’affaires. Ce sont des choses que, vraiment, j’aime faire !
Donc je fais toujours des calculs comme ça mais là, l’intention n’était pas la même. L’intention, ce n’était pas « combien potentiellement ça peut générer de chiffre d’affaires ? ». C’était de voir si ça réveille mon désir, si ça fait pétiller mes yeux. Si je me dis « wow IIWAB serait capable de créer ça, c’est génial ! ». Ou si ça vient créé en moi ce « ouais bon c’est pas mal ». Si c’est mouais c’est pas mal, c’est que déjà je ne suis pas très alignée sur le prix.

Ça m’a fait un peu cet effet-là « mouais c’est pas mal ». En même temps, je ne me sentais pas de facturer plus. Je me sentais de facturer un peu moins, bizarrement. Le « mouais c’est pas mal » ce n’était pas du désir, c’était de l’égo. Bouh, l’égo !

Alors l’égo c’est très bien ! L’égo ça soutient notre expansion aussi. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi mais les décisions de l’égo si ! C’est rarement les bonnes. Et là, c’était une décision de l’égo. En soi, ça peut arriver à tout le monde. Ca peut arriver à tout le monde parce qu’à un moment donné, c’est l’ego qui parle. Mais moi je ne suis pas alignée avec ces décisions de l’ego du tout. Donc je me suis auto sabotée comme on dit. Je n’ai pas choisi le bon moment pour le lancer. Je n’étais pas au bon prix donc en fait je n’y croyais pas, je ne vibrais pas…

L’importance du pourquoi

Il n’y avait pas d’enjeu derrière, pour moi, pas d’enjeu financier et ça c’est important. C’est important et on le voit en Human design. En Human Design, on voit la relation avec la richesse, la relation qu’on a avec l’argent, le pourquoi. Le pourquoi qu’il y a derrière le fait de créer de l’argent. Qu’est ce qui nous motive à faire ça ? On arrive à voir, à identifier pas mal de choses en fait, en lien avec l’argent dans notre schéma.
Sur mon schéma, ce qui est vraiment derrière l’argent, c’est marrant parce que chez IIWAB c’est la même chose. C’est ce que je vais construire pour les autres. Ce n’est pas juste combien je vais générer d’argent. C’est ce que ça va me permettre de créer pour les autres. Comment je vais participer au monde en créant cet argent.

Donc potentiellement, qu’est-ce que va me permettre de créer 50 000, 60 000, 100 000 par mois ? Ca peut me permettre d’investir dans de l’associatif ou créer des programmes à bas prix pour certaines personnes. De ne pas bosser pendant un mois et demi pour me laisser le temps de créer de nouvelles choses. Des choses qui soient peut-être différentes ou encore plus abouties ou encore mieux organisées. Je ne sais pas, peu importe. 

En tout cas, ça peut me permettre de faire plein de choses POUR les autres et c’est là, le problème. C’est que quand je crée de l’argent que pour moi, à quoi ça me sert d’avoir un million en soi ? Je vais voyager, clairement, je vais voyager mais moi j’aime voyager… Je ne vais pas dire que je n’aime pas les hôtels de luxe mais bon j’aime voyager en Airbnb. J’aime vivre le pays et aller dans un hôtel 8 étoiles, ce n’est pas vivre le pays pour moi. Donc j’aime vivre le pays donc oui je vais voyager, certes. Je peux peut-être m’acheter une maison ok.

Mais si je fais un million par mois…

Il y en a qui doivent se dire « un million par mois ! », oui si je suis multimillionnaire. Moi, à un moment mon cerveau il dit « ok mais pour quoi faire ? Qu’est-ce que tu vas faire de cet argent ? ». On m’a tellement longtemps dit « mais on s’en fout de ce que tu vas en faire ! C’est qui tu vas devenir, c’est l’être, c’est pas le faire ». 

Mais moi la question que j’ai, c’est : qu’est-ce que je vais faire de cet argent ? Qu’est-ce que je vais en faire ?  Pour débloquer aussi mon expansion, l’expansion d’IIWAB, il a fallu que je me penche vraiment sur cette question. Il a fallu que mon Human Design vienne me le confirmer. Ok tu vois, elle n’est pas pour rien ta question, elle est vraiment en lien direct avec l’argent pour toi.

Donc pourquoi ? Pourquoi ? Si je crée un million par mois, ça me permettrait quoi ? J’ai besoin d’une réponse, même si cette réponse va changer, elle va évoluer. Bien sûr qu’elle va évoluer mais en tout cas, j’ai besoin d’avoir un objectif en tête. Un objectif qui me stimule, qui me pousse à expanser davantage. Au fond je suis convaincue qu’on est toutes faites pour être millionnaires, multimillionnaires ou je ne sais quoi. Mais notre motivation à le devenir est différente d’une personne à l’autre. Notre gestion de la richesse, notre relation à la richesse est différente d’une personne à l’autre.

Et ça notre Human Design nous le montre ! Il nous montre ce qui se passe, il nous montre aussi des croyances, des conditionnements qu’on peut avoir. L’Human design montre comment ils vont venir s’exprimer chez chacune d’entre nous. Alors bien sûr, il y a aussi la société, l’éducation, tout ça qui nous amène plein de croyances sur l’argent. Il y a aussi juste nous, juste nous. On est venu avec des conditionnements, on s’en est créé plein aussi. Toutes seules comme des grandes et on est venu avec. Avec une relation à l’argent, avec un objectif avec l’argent, avec un pourquoi derrière l’argent. C’est tellement important, tellement important pour moi !

Ça m’a bouleversé de voir ça en fait. Ok donc tout ce qu’on me répète constamment : que ce n’est pas quoi en faire la question. Si en fait pour moi c’est ça la question et elle est importante pour moi cette question !

Bon, je me suis un peu éloignée du sujet, je me suis emballée. Mais ça a été une vraie question pour ce programme. Je me suis rendu compte que je n’avais pas de pourquoi. Je n’avais pas de pourquoi derrière l’objectif financier et j’aime me fixer des objectifs financiers. Moi ça me stimule, que je les atteigne ou que je ne les atteigne pas d’ailleurs. Mais vraiment c’est stimulant pour moi, ça me donne une direction. Donc je me suis aperçue qu’il n’y avait pas de pourquoi derrière l’objectif financier.

Ma responsabilité dans cet échec

En fait, ce lancement venait plus de la peur, du manque que de la joie et du désir. La durée, tout ça, ça avait été une évidence et ça l’est toujours quand j’y pense. Même si c’était un format long, c’était quand même ok. J’ai l’habitude de faire des formats courts parce que j’aime bien les formats courts mais c’était plutôt ok.

Il y avait cette idée de vendre ce programme de manière découpée. Le proposer à la fois sur une longue durée et à la fois pouvoir acheter chaque programme au mois. Finalement c’était des sujets distincts. J’aurais pu intégrer des personnes chaque mois. Je n’ai pas voulu faire ça parce que pour moi c’était un parcours. C’était important que ce soit un parcours. C’était tellement évident pour moi que ce soit un parcours que c’était impossible pour moi de le découper. Mais je voyais plein d’autres coachs proposer des programmes chaque mois. Je me suis comparée !

Ah je vous dis cet été j’ai tout fait ! La nuit noire de l’âme c’est ça, c’est une perte de sens totale. C’est une perte de repères et c’est aller traverser ses parts d’ombre. Et bien, je vous dis que je les ai visité mes parts d’ombre. La comparaison ça fait partie des zones de vulnérabilité qui habitent le projector. Ca fait partie aussi des zones qui peuvent habiter le profil 1 et moi j’ai un 1 dans mon profil. Ce n’était pas une surprise en soi de le traverser. Mais là ça faisait beaucoup pour le même programme, le même lancement !
Mais ça fait partie du projector et ça fait partie de la ligne 1.

Après je suis passée dans l’espèce de contrôle et le contrôle, ça fait partie de la ligne 5. Je vous le dis, je les ai visité ces parts d’ombre, les unes après les autres. J’ai visité mon ego qui est le centre du cœur en Human Design. C’est le centre qui m’a demandé le plus de travail pour l’aimer, l’accepter et mieux le comprendre.

Je suis passée d’un égo très présent à une estime de moi très basse et l’inverse.

J’ai navigué entre les deux extrêmes et j’ai mis du temps à trouver l’équilibre dans ce centre. Puis j’ai traversé cette comparaison du projector, après avoir traversé cette énergie du projector. Cet été fut intense. J’arrivais à la fin du cycle. Je crois que j’ai commencé mon lancement le 26 août et 10 jours après je vivais la fin du cycle. Je vivais vraiment la dernière crise émotionnelle où j’ai lâché énormément de choses. J’ai libéré et déblayer énormément de choses.

D’ailleurs j’ai fait appel à ma copine Sabrina pour un soin SOS. Je lui ai lancé en lui disant « j’ai tellement mal au corps ». J’avais de la fièvre. C’était en plein portail énergétique en plus. J’avais de la fièvre, j’avais des courbatures, je n’étais pas bien. Je sentais que ce n’était pas physique, c’était vraiment énergétique. Elle est venue me libérer le corps de tout ça. Elle m’a dit qu’effectivement j’avais libéré énormément de choses mais que c’était resté bien accroché à mon dos. Donc on a travaillé là-dessus et ça n’a pas était confortable.

Donc vous imaginez bien qu’être en plein lancement à ce moment-là, ce n’était pas idéal quoi ! Vous ne savez plus qui vous êtes ni pourquoi vous faites ça, vous ne savez plus pourquoi vous voulez créer de la richesse. Vous avez une perte de sens totale, vous êtes en plein fouillis de questionnements… Et moi l’air de rien, je décide de faire un lancement, au top !

Donc oui, j’aurais pu me cacher derrière des excuses. C’était un programme trop long, c’était trop cher, les gens étaient en vacances encore, c’était fin août. Les gens n’ont pas d’argent, ils n’investissent pas, ce n’est pas un programme business donc les gens n’investissent pas. J’aurais pu me trouver mille et une excuses sauf que j’ai vraiment choisi de me regarde en face. J’ai vraiment choisi de regarder dans quelle énergie je l’avais fait. Tout ce que je viens de vous dire je l’ai constaté. Je l’ai vu et je me suis dit « ok ben t’as foiré ».

Ça peut nous arriver à toutes !

Ça arrive à plein de monde ! J’ai eu des discussions passionnantes avec ma coach Mélanie Ann Layer, en séance. Elle me racontait ce qu’elle avait traversé parfois. Les pensées qui lui venaient. Alors qu’aujourd’hui elle a une entreprise qui a fait une année à 8 chiffres, 10 millions ! Ce sont les mêmes questionnements et les mêmes réflexions. Elle aussi quand elle remplit ces programmes un peu moins vite, il y a des croyances qui débarquent.

Bref, ça peut vraiment nous arriver à toutes ! Ca peut nous arriver à toutes de ne pas être dans la bonne énergie, de ne pas nous écouter. On peut se fourvoyer et s’embarquer dans un truc qui n’est pas ok, qui ne vibre pas la bonne d’énergie. Un truc qui n’est pas aligné avec qui on est, qui ne respecte pas notre Human Design. Ca peut sincèrement nous arriver à toutes ! Et à la fois c’est ok, à la fois ça demande à être corrigé j’ai envie de faire.

Pour conclure

J’avais vraiment envie de te parler d’échec parce que j’aimerais qu’on le désacralise, qu’on le dédramatise. Et qu’en fait, on soit ok avec parce qu’on en tire toujours des leçons. Bon, un échec n’est pas toujours aussi violent que ce que j’ai vécu. Encore une fois, moi je l’ai vécu de manière un peu violente. Ce n’est pas l’échec en soi parce qu’en fait j’étais très ok avec le fait que ça ne fonctionne pas. Je l’ai senti très vite qu’en fait ça n’allait pas fonctionner. J’étais déterminée, j’y suis allée jusqu’au bout.

J’étais finalement ok et je me suis dit ça ne devait pas se faire et c’est ok. Maintenant j’analyse ce que j’ai « mal fait ». Le fait de voir tous les dysfonctionnements qui il y avait eu. Toutes les histoires que je m’étais racontée pour me convaincre, ça m’a permis d’avancer, ça m’a permis de me réaligner. 

Ça m’a permis d’être beaucoup plus ok avec le type de lancement qui m’allait. C’était la première fois que je faisais un lancement qui était sur la longueur on va dire. Je me suis aperçue que ça ne me correspondait pas du tout. Du coup ça m’a vraiment aidé à mieux comprendre le fonctionnement à affiner ma stratégie. Ca m’a permis de me réaligner. Vraiment, je me suis dit d’habitude tu écoutes ton intuition, tu es totalement ok avec ton splénique. 

Je me suis un peu dit  « qu’est-ce que c’est que ce bordel ! « .

Comment c’est possible ?… Mais on évolue, on passe par des phases comme ça et c’est important de passer par des phases de réalignement. Ce sont des next step, c’est tout. On passe au next level.

Pourquoi je te parle de ça aussi ? Parce que le mois de septembre a été un mois où j’ai fait 8000 euros. Cela faisait des mois, quasiment un an, que je n’avais pas fait un mois en dessous de 10 000. J’ai pu lâcher tellement de choses au niveau de l’argent, de la sécurité, du contrôle, de l’attraction !

Deux mois plus tard, en novembre, je fais 27 000 euros de chiffre d’affaires. 34 en décembre et 37 en janvier et là je commence février avec 20 000 euros déjà. On est le 3 février quand j’enregistre ce podcast. Donc le fait d’avoir traversé ça, c’était porteur ! On ne peut pas savoir ce qui va se passer derrière. On ne peut pas se dire que parce qu’on a foiré quelque chose, c’est fini, qu’on ne sait plus faire. Ce n’est pas vrai ! C’est juste une leçon de vie. C’est qu’on a quelque chose à apprendre, on a une leçon à en tirer.

Donc j’avais envie de te parler de ça. Ca me tenait vraiment à cœur de revenir dessus parce que j’en ai parlé plusieurs fois dans des coachings. Mais je n’avais pas raconté l’histoire. J’avais envie de raconter l’histoire avec le recul, avec l’analyse parce que c’est ça qui est cool. Et surtout te dire qu’un échec ne t’empêchera jamais de réussir jamais ! Ça fait partie de notre vie d’entrepreneur, on est visionnaire, on est pionnière, on tente des choses. Forcément parfois ça marche et parfois ça ne marche pas, c’est juste ok en fait. C’est neutre en énergie, ça nous apporte juste une leçon de vie et ça nous permet de nous réaligner parfois.

Voilà pour cet épisode de podcast. J’espère que ça t’a plu ! En tout cas merci d’avoir écouté et je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode !